Mascarade

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Luneandre
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Hier soir, dans la grande et noble cite de Fafurion, eut lieu un grand bal organisé par le Seigneur Lucius Verein. En effet, on put apercevoir plusieurs cortèges affluer vers le château. On ne s'étonna pas de voir des carrosses portant des armoiries nobles, déposer des convives aux portes du palais, mais pas que. La noblesse était conviée à l’événement, mais le généreux Seigneur Lucius permit également à de simples roturiers d'entrer, sous certaines conditions strictes. Il se chuchoterait même dans les couloirs, que ce dernier se serait acquitter personnellement du droit d'entré de certains convives.

La garde fut renforcée pour l'occasion, mais étrangement, les Graciens se sont tenus tranquille ce soir là, et la fête put avoir lieu. Les ragots vont déjà bon train, pas mieux que les bruits de taverne, le jeu des nobles fut présent toute la soirée. Bien entendu, en apparence ce fut a force de flatteries et de courbettes, mais les langues de vipères ne se firent pas attendre. Cependant, c'est à un véritable défilé que les organisateurs ont assisté. Les convives portaient des ouvrages de haute facture et on dit que les robes de ces dames ne laissaient personne indifférent. Pour ce qui est de leurs cavaliers, ils portaient également de la haute couture, et autre cosmétiques de luxe.

Le Seigneur Lucius Verein, accompagna les convives dans la grand-salle. Il paraîtrait qu'elle fut décorée pour l'occasion, avec le plus grand des goûts. Des invités de marque étaient déjà présent, attablés à de grands buffets copieusement garnit, des tables dressées avec soin, sur de grandes nappes de soie blanche. Il y avait également, de sublimes danseuses qui étaient présente, mais aussi, des gardes dans chaque recoin. Qui veillaient au bon déroulement de la soirée.

Les convives se sustentèrent, nourriture, boissons, il y avait de tout et le service fut impeccable à ce qu'on dit. C'est sur un fond de bavardages, parfois accentués de rires, que les convives échangèrent avec le Seigneur. Abordants plusieurs sujets, comme la situation actuelle de la grande capitale d'Aden, et son avenir financier. La soirée commençait, alors qu'un orchestre s'installa pour commencer à jouer. Le premier morceau fut l'Ode à la Victoire, chantée après la victoire de l'Unificateur Raoul d'Aden sur les Graciens. La fête se poursuivait, alors que la musique se fit entendre jusqu'à l’extérieur du château.

Vient ensuite des morceaux plus entraînants, et c'est le Seigneur Lucius, qui ouvrit le bal en invitant une mystérieuse sombre à danser avec lui. Cette dernière, avait d'ailleurs passé la première partie de la soirée bras dessus bras dessous avec ce dernier. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour voir les autres convives se lancer sur la piste et danser joyeusement. Ce fut un balais plaisant à voir, les traînes des robes volant au rythme des danses, alors que certains préféraient rester a table, pour continuer de boire.

La soirée battait son plein, quand tout à coup, une partie des convives disparu, tout simplement. Le Seigneur Lucius se targuait plus tôt d'avoir fait venir le plus grand illusionniste du continent, mais là ! Les invités furent surpris de voir que cet illusionniste de talent avait réussit à faire disparaître une dizaine de personnes. Et ce fut sur un fond d'applaudissement et quelques sifflements que ces derniers réapparurent. Tous sains et sauf, bien entendu, et la fête continua après ce tour de magie spectaculaire.

Alors que la lune avançait dans le ciel, certains commençaient à fatiguer, d'autres, bien entamés par l'alcool, se mirent à vociféré de noble à noble. Mais ce n'était que des mots, un combat de coq si l'on puis dire, à qui caquetteras le plus haut. Les convives se retirèrent peu à peu, l'assistance fut surprise, au moment où le Seigneur Lucius fit une révérence à la sombre qui l'accompagnait, même la noblesse semblait choquée de voir le Seigneur ainsi s'incliner.

Le château resta ouvert toute la nuit, sur la surveillance des gardes, pour ceux qui souhaitaient encore profiter de la fête, et qui pouvaient encore tenir debout.
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