Pandémonium

A la forteresse de Lumière, les Lilims furent rapidement "bien accueillis". Ceux-ci n'avaient pas encore frapper la moindre ville que déjà le seigneur sommait les troupes de fortifier les entrées et de se tenir prêts à leur arrivée.

Les armes de siège et les fortifications appuyèrent les ombres et les soldats dans leur mission de repousser les créatures quand elles arrivèrent.
Dès très tôt le matin, le Seigneur et une sombre ayant emmené des réfugiés à la chasse la veille étaient présents pour repousser les premières vagues de Lilims.

Plus tard dans la soirée, après que quelques vagues successives aient réussies à percer les défenses de la ville, le seigneur et une Ertheias du nom de Paenavia seraient revenus pour repousser les Lilims et clore à nouveau les portes, laissant devant celles-ci une muraille de cadavres qui ralentiraient les assaillants à venir.

Hier encore le seigneur serait venu défendre sa cité pour repousser les Lilims parvenant à passer les défenses de la ville, couvrant la basse ville d'un sang se mêlant à la pluie rouge.
Aidé d'une dénommée Zelie ils parvinrent à repousser les créatures, entrées après entrées, tandis que les ombres et les gardes installaient de nouvelles barricades, derrière les portes, pour y repousser les Lilims qui parviendraient à passer les murs.

Eole, Nashierha, Paenavia et Azen auraient aujourd'hui encore soutenu les gardes de la forteresse, repoussant les Lilims aux portes de la ville dans le sang et l'acier des lames, permettant aux troupes d'assurer la relève, de souffler un instant, de ré-armer les armes de siège et remettre en place les barricades endommagées.

Aujourd'hui encore, les portes de la forteresse auraient été défendues ardemment par les soldats et le seigneur !
C'est dans la nuit que ce dernier se serait jeté au front dans un cri rageur, hurlant aux Lilims de laisser ses soldats tranquilles, de quitter sa cité, les repoussant à grand coups de lance pour que ses hommes puissent une fois de plus souffler, renforcer les barricades et asseoir leurs positions.

Si les flots de Lilims ne cessent de harceler les murailles, les armes de siège tournent à plein régime et les soldats apprennent à se relayer, les blessés rapatriés en urgence dans les habitations les plus proches transformées en dispensaires de fortune pour éviter les infections sur leurs blessures avec le sang tombant du ciel, les médecins tous réquisitionnés pour soigner les soldats, comme toutes les bonnes volontés.

Dans une dernière poussée, le seigneur aurait repoussé les Lilims en bas des escaliers avec quelques soldats, avant que de l'huile ne soit répandue sur les escaliers et qu'ils soient enflammés, condamnant les Lilims qui reviendront à la charge à brûler.