Nimbre
Publié : 15 avr. 2019, 15:10
Introduction au Monde
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« Oublier l’esprit du Monde. »
« Observer les curiosités. »
« Manger les mots. »
« Respirer les émotions. »
« Se battre avec le vacarme de la multitude et retenir le murmure du vent. »
« Percevoir le vide. »
« Avaler les éléments. »
« Les attitudes. »
« Les habitudes. »
« Détaille le vide, il est là où se trouve le secret. »
« Le plus infime secret. »
Marche pieds dans l’eau, marche de roseaux. Les jambes engourdies, la peau froide. Transpiration glacée. Fatiguée. Pourtant un sourire. Aux coins des lèvres. Si léger mais présent. Elle lève le menton, nuit noire cueillant son observation. L’oublié le lui avait dit, elle ne verrait rien. Nouvelle lune brille de son ombre quelque part au-dessus de sa progression. Maladroite.
Perdre un œil. Pourquoi pas deux ? L’oreille à les siens. Il suffit d’entraînement, de temps et d’équilibre. Équilibre. Il demande tant de décision, de réflexion. Est responsable de tant de peine. Sans équilibre, pas de déséquilibre. Mais ne parlons pas de cet équilibre-là.
Les mots sont ainsi mal faits. Un pour plusieurs sens.
Il se pose sur un galet, douceur sous la plante du pied droit. Elle avait espéré longtemps en trouver un, parmi les roches disgracieuses de la rivière. Mais le galet aurait été si peu agréable si elle ne les avait parcourus avant celui-ci.
La douleur créé cet apaisement. Cet équilibre des valeurs.
Échelle d’objectivité : elle ne l’était pas suffisamment à son goût.
La vase gelée qui se glisse entre les orteils, chatouilleuse et malicieuse. Massage naturel néanmoins. La jeune fille ne bouge plus.
Ça y est.
Elle se sent ancrée.
Perdre un œil. Pourquoi pas deux ? L’oreille à les siens. Il suffit d’entraînement, de temps et d’équilibre. Équilibre. Il demande tant de décision, de réflexion. Est responsable de tant de peine. Sans équilibre, pas de déséquilibre. Mais ne parlons pas de cet équilibre-là.
Les mots sont ainsi mal faits. Un pour plusieurs sens.
Il se pose sur un galet, douceur sous la plante du pied droit. Elle avait espéré longtemps en trouver un, parmi les roches disgracieuses de la rivière. Mais le galet aurait été si peu agréable si elle ne les avait parcourus avant celui-ci.
La douleur créé cet apaisement. Cet équilibre des valeurs.
Échelle d’objectivité : elle ne l’était pas suffisamment à son goût.
La vase gelée qui se glisse entre les orteils, chatouilleuse et malicieuse. Massage naturel néanmoins. La jeune fille ne bouge plus.
Ça y est.
Elle se sent ancrée.
À la vase.
À la terre.
Au monde.
Au savoir.
Et pourtant tant d’ombre. Tant de vide inconnu.
Inspiration, muse de l’air. Décision. Elle reviendrait sur ses pas, dans la nuit elle retrouverait chemin. Ses oreilles et ses sens pour guide.
Et trouverait, ce qui derrière l’horizon, amusait tant l’Oublié.
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