Pandémonium

En début de soirée, trois morts-vivants seraient arrivés à l'entrée sud de la cité Orientale.
Ceux-ci furent aisément reconnus malgré leurs corps nus et mutilés : Il s'agissait là de trois paysans d'Orient, fraichement torturés, fraichement tués et fraichement relevés.

Leurs corps en début de décomposition restèrent longtemps devant cette entrée, alignés, portant chacun une pancarte de bois sur laquelle un mot avait été gravé.

Les mots gravés furent vite transmis au travers la ville :

Une humaine avec des oreilles de lapins a pu être aperçue s'occuper du cas des trois zombies. Tachant de mettre ces derniers hors d'états de nuire a l'aide de magie nécrotique.
Laissant les cadavres de ces derniers au sol, avec les pancartes.

On aurait vu Chaszmyr, en pleine cité orientale, déposer un bouquet de fleur sur la place centrale, la mine triste et soucieuse.

Il est simple et classique, avec des espèces exotiques et Orientales.
On peut y lire :

A la mémoire des victimes de cette odieuse tragédie.
Vos clients de la Cave Orientale.

Une flèche sur laquelle un message était fixée se serait plantée sur un garde de Floran:

"Voyons si tu es aussi courageux face à un combattant, maudit Dorian, samedi en début de soirée je t'attendrais devant l'antre d'Antharas. Loup-Noir."

Dans la soirée du Samedi 30 Novembre, une troupe d'une dizaine de gracien aurait quitté la cité Gracienne pour faire route vers la cité Orientale.
Dirigés par l'officier gracien Dorian, après une longue marche, ils auraient passé un peu de temps devant les portes de la cité avant d'entrer dans la ville en elle même.

Prenant d'abord pacifiquement place dans la ville, les graciens auraient commencé à s'énerver quand les demandes de Dorian de rencontrer un représentant du Cénacle ne furent pas couronnées de succès : Seules deux humaines et une Ertheias ne se reconnaissant pas comme Orientales auraient été à la rencontre du gracien.
La colère gracienne ne s'exprima que par une délinquance mineure : Des fenêtres brisées, des boîtes au lettre fracturées, des poignées de portes arrachées, des devantures saccagées. Un manque de flot sanguin surprenant de leur part.

Après le passage d'un nain fort mécontent de la situation, et d'une sombre, ce fut une certaine "Litanie" qui se présenta aux graciens, suivie de quelques compagnons, qui fut la première à accepter de représenter la cité d'Orientale dans des négociations.

Les noms de "Corwyn" et de "Loup-Noir" furent évoqués à de multiples reprises, ainsi qu'une histoire de dénonciation et de complicité impliquant le Cénacle et des affiches posées en ville par le dit "Loup-Noir".
La femme négociant avec les graciens aurait exigé le retrait des troupes pour la poursuite des discussions et les soldats graciens se seraient retirer, les discussions prenant fin en dehors de la ville.

Les graciens finirent par faire demi-tour et retourner vers la cite Gracienne après avoir discuté tout leur saoul.

Certains évoqueront la légende d'un officier gracien qui serait tombé dans les escaliers,
D'autres parleront d'un nain suicidaire s'étant fait rosser à plusieurs reprises,
Quelques-uns encore parleront d'un surnom donné à l'officier gracien après son départ.

Ce qu'il s'est passé exactement restera à obtenir des lèvres de ceux ayant assisté aux évènements.

Dans la nuit, après l’éventement, Chaszmyr a discuté longuement avec Litanie.

Puis, à l'heure où seul les vampires restent debout, elle était à l’œuvre pour tout nettoyer.
Accompagné de quelques nocturnes volontaires, la place a été entièrement nettoyée. Des mesures ont été prises pour le forgeron pour les boites aux lettres, des mesures pour le vitrier...

Une chose est sûre, après ces quelques jours d'absence, Chaszmyr est bien de retour. On l'aurait trouvée déterminée, et très présente, dirigeant les opérations pour remettre la ville dans un état convenable.
Enfin au petit matin, a l’emplacement de l'ancienne affiche de Corwyn, elle en posa une nouvelle :

Orientales, Orientaux, sympathisants
Notre cité ne peut être accusée de complicité de terrorisme

A ne point se satisfaire d'une paix fragile, certains ne récolteront que la tristesse et la désolation.
Voyez ces vitres brisées, notre place dévastée. Écoutez la destruction à notre porte. Souvenez vous de nos moments sombres, de notre exil. Ceux qui provoquent la guerre, l'apporteront dans nos foyers.

Orientale est un lieu de paix, de prospérité.
N'oubliez jamais cela.

Votre intendante
Chaszmyr