Commerce avec la costumière de la cité
Publié : 05 déc. 2020, 16:22
Réprimant un sourire, elle désigne les gants, les bottes et les manteaux de la costumière.
- J’achète tous les vêtements d’hiver que vous avez, dit-elle.
- Vraiment ? demanda-t-elle, les sourcils haussés.
Elle plonge la main dans la poche de sa cuirasse et en tire une bourse qu’elle lui tend.
– Ça devrait suffire. Gline soupèse la petite bourse en cuir.
– Je ne veux pas d’aumônes, déclara-t-elle.
– Alors prenez seulement ce que coûtent vos gants, vos bottes et vos manteaux, et rendez-moi le reste.
Sans répondre, elle jette la bourse dans les mains de la costumière.
Elle rassemble tout ce qu’elle a demandé en piles et en tas bien nets, puis va chercher d’autres articles.
Une fois terminé, la patrouilleuse passe en revue les marchandises entassées.
- Voulez-vous des sacs et des boîtes ?
- Non, ce ne sera pas nécessaire, répondit-elle, et elle haussa ses sourcils noirs.
Elle plonge la main dans sa bourse et pose trois grosses pièces sur le seul espace qu’il reste entre deux piles de vêtements.
- Pour la livraison, explique-t-elle.
- À quelle adresse ?
- Vous habitez ici, n’est-ce pas ? demande Gline, et la costumière acquiesce.
- Alors je suppose que vous connaissez assez bien ce camp, ses habitants qui possèdent beaucoup et ceux qui n’ont rien.
- Une tempête risque d’éclater dans quelques jours et j’aime que, d’ici là, vous distribuez ces marchandises à ceux qui risquent d’être le plus éprouvés.
Elle cille et elle voit qu’elle réfléchit en observant les marchandises.
– Considérez cette action comme une bonne réclame pour votre commerce, poursuit-elle.
- Dites à ces gens que c’est un cadeau de la patrouilleuse des Makwa Nitotem, Gline Meiji.
– Je veillerai à ce que ces marchandises soient livrées à ceux qui en ont besoin avant la nuit.
Gline incline la tête en remerciement et se dirige vers une des sorties de la cité.
- J’achète tous les vêtements d’hiver que vous avez, dit-elle.
- Vraiment ? demanda-t-elle, les sourcils haussés.
Elle plonge la main dans la poche de sa cuirasse et en tire une bourse qu’elle lui tend.
– Ça devrait suffire. Gline soupèse la petite bourse en cuir.
– Je ne veux pas d’aumônes, déclara-t-elle.
– Alors prenez seulement ce que coûtent vos gants, vos bottes et vos manteaux, et rendez-moi le reste.
Sans répondre, elle jette la bourse dans les mains de la costumière.
Elle rassemble tout ce qu’elle a demandé en piles et en tas bien nets, puis va chercher d’autres articles.
Une fois terminé, la patrouilleuse passe en revue les marchandises entassées.
- Voulez-vous des sacs et des boîtes ?
- Non, ce ne sera pas nécessaire, répondit-elle, et elle haussa ses sourcils noirs.
Elle plonge la main dans sa bourse et pose trois grosses pièces sur le seul espace qu’il reste entre deux piles de vêtements.
- Pour la livraison, explique-t-elle.
- À quelle adresse ?
- Vous habitez ici, n’est-ce pas ? demande Gline, et la costumière acquiesce.
- Alors je suppose que vous connaissez assez bien ce camp, ses habitants qui possèdent beaucoup et ceux qui n’ont rien.
- Une tempête risque d’éclater dans quelques jours et j’aime que, d’ici là, vous distribuez ces marchandises à ceux qui risquent d’être le plus éprouvés.
Elle cille et elle voit qu’elle réfléchit en observant les marchandises.
– Considérez cette action comme une bonne réclame pour votre commerce, poursuit-elle.
- Dites à ces gens que c’est un cadeau de la patrouilleuse des Makwa Nitotem, Gline Meiji.
– Je veillerai à ce que ces marchandises soient livrées à ceux qui en ont besoin avant la nuit.
Gline incline la tête en remerciement et se dirige vers une des sorties de la cité.